jeudi 31 octobre 2013

Réflexion critique


D’un point de vue général, j’ai toujours voulu être une enseignante qui serait capable de faire apprendre le plus de notions possibles à ses élèves sur le plan scolaire. Selon moi, la culture ne comportait donc pas une ouverture sur la culture plus large comme elle l’est définie dans le texte du MELS « L’intégration de la dimension culturelle à l’école ». Voilà ce qui m’amène à mon schéma : celui-ci était en grande majorité basé sur le rapport à la culture de type scolaire selon l’article « En amont d’une approche culturelle de l’enseignement : le rapport à la culture ». En effet, sur le plan pédagogique,  je considérais l’enseignant comme un modèle qui allait transmettre ses connaissances à des élèves qui, eux, allaient directement l’absorber puisqu’ils avaient sur le plan individuel que leur culture première (la culture de leur milieu de vie) et aucune autre connaissance de base (culture seconde). Dans ce type de rapport à la culture, les élèves ont une culture générale composée de leur culture première et des « objets culturels » que leur apprend l’enseignant. Dans mon schéma, j’avais mis en évidence un côté où la culture s’apprend par les modèles qui nous entourent (dont une grande partie à l’école), mais je n’ai aucunement fait mention de la possibilité d’apprendre par soi-même et de s’approprier ce que l’on apprend en cherchant à comprendre et en se questionnant tel qu’il est décrit dans le texte de Jean-Michel Zakhartchouck « L’enseignant, un passeur culturel ».

 

Cependant, après avoir lu certains textes, j’ai plutôt compris qu’en plus de vouloir transmettre mes connaissances aux jeunes, je voulais aussi stimuler leur curiosité. Je crois donc vouloir être un passeur culturel qui a un rapport à la culture entre le type scolaire et le type intégratif évolutif, car je considère toujours très important le rôle premier de l’enseignant, mais je crois aussi qu’il est important de s’ouvrir sur le monde et de montrer aux élèves tout ce qu’ils peuvent intégrer s’ils font eux-mêmes les démarches réflexives et cognitives dans leur apprentissage sur la culture, comme il l’est très bien expliqué dans l’article « En amont d’une approche culturelle de l’enseignement : le rapport à la culture ».  J’ajoute donc maintenant à mon schéma tous les aspects liés au questionnement, à la réflexion et à la curiosité de l’élève. Je priorise beaucoup la possibilité de donner son opinion, puisqu’en mathématique on n’a pas toujours la bonne réponse et il faut savoir expliquer nos raisonnements pour gagner des points. Si les élèves apprennent à réfléchir en étant mis dans des situations d’apprentissages où ils devront mettre en avant leur esprit critique, je crois que cela les guidera vers un idéal autant sur le rapport individuel que pédagogique, puisqu’ils feront des liens entre ces nouvelles connaissances et leur vie de tous les jours et auront une meilleure compréhension de la culture. 

 

              Je crois qu’il existe plusieurs outils pour s’informer des sujets actuels comme sur les sujets moins récents, par exemple les medias, les journaux et notre entourage. Dans tous les cas, il faudra chercher par soi-même et s’investir. Personnellement, je crois qu’écouter la radio ou la télévision en essayant de porter attention à des sujets de tous les styles pourrait accroître ma culture générale. Aussi, discuter avec mon entourage ou des gens à des conférences me permettrait d’en apprendre plus avec leurs expériences. De plus,  j’aime beaucoup les histoires et les discussions et je crois que visiter des musées pourrait me permettre de bien combiner les deux, puisque les guides ont de bonnes connaissances pour discuter avec nous tout en nous apprenant des faits historiques. L’article de Vitor Matias « Le partenariat musée-école aux yeux des enseignants du secondaire : un appui au principe, mais une implication concrète encore hésitante » indique qu’il y a des retombées positives avec la combinaison des écoles et des musées et je crois qu’il pourrait être possible d’intégrer certaines sorties dans le cadre de mes cours. Comme mentionné, peu importe l’aspect de la culture que nous cherchons à mieux connaître, il est nécessaire de s’interroger, mais il est surtout possible de le faire avec d’autres gens de façon à étayer nos opinons. Bien entendu, les enseignants seront toujours de bons mentors pour mieux nous éclairer et nous appuyer tout au long de notre démarche cognitive.

 

Références bibliographiques

Cours INT201 enseigné par Marie-Claude Nicole et Jocelyn Nicol et Marie-Claude Nicole

Matias, V. Lemerise, T., Nouveaux cahiers de la recherche en éducation (NCRE), Le partenariat musée-école aux yeux des enseignants du secondaire : un appui au principe, mais une implication concrète encore hésitante », Université de Sherbrooke, CRP, vol. 9, no 1, 2006, p. 57 à 73

MELS (2003), L’intégration de la dimension culturelle à l’école, Québec : Gouvernement du Québec, Chap1

Simard, D. Falardeau, É., Émery-Bruneau, J., Côté. H, En amont d’une approche culturelle de l’enseignement : le rapport à la culture, Montréal, Érudit, 2007.

ZAKHARTCHOUK, J-M. L’enseignant, un passeur culturel, Paris

2 commentaires:

  1. Ce texte exprime bien où Sophie en était au début de l’année et où elle est rendue dans son rapport à la culture. En effet, au début, elle se percevait principalement comme de type scolaire et suite aux lectures elle a ajouté qu’elle serait, en plus d’être de type scolaire, de type intégratif évolutif. Elle ajoute des éléments à sa vision initiale de la culture, sans la mettre de côté. Par la suite, elle donne de bonnes pistes d’enrichissements culturels. Je trouve intéressant qu’elle soit consciente que pour évoluer dans sa culture personnelle il faudra s’investir dans ce processus. L’élément qui me marque dans ce texte c’est qu’elle ait ajoutée comme piste que les enseignants que l’on côtoie sont aussi des sources de culture. Je crois en effet que c’est un bon point que l’on oublie parfois dans la routine de la vie. Très bien comme réflexion.

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  2. Ta réflexion de la culture est très bien détaillée, l'on voit facilement que tu as voulu revenir sur les points faibles que tu avais fait dans ton premier schéma conceptuel. Ce que j’ai aimé, en te lisant, est de voir que tu t’es intéresser à devenir une passeuse culturelle qui sème d’abord la curiosité pour allumer la passion chez tes futurs élèves. C’est un point essentiel de l’enseignement et qui justifie le besoin de la culture en tant que rapport. Je te donne également raison quand tu expliques qu’être au courant de l’actualité et discuter avec des gens de notre entourage sur certains sujets peuvent nous aider à diversifier notre enseignement. Toutefois, je crois que le plus important serait d’abord de s’intéresser à ce que les élèves pensent, savoir ce qu’ils aiment dans la vie. De cette manière, il est plus facile de trouver des situations d’apprentissage proches de leur vie courante.

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